CLAUDE-MAX LOCHU

Né en 1951, France – DNSAP Beaux-Arts de Besançon (atelier Jean Ricardon)

EXPOSITIONS COLLECTIVES et PERSONNELLES récentes

2023   « Petites correspondances », Galerie 2.13PM, La Celle Saint Cloud.
2020   
Galerie Cézar, Arles. Maison Chapel, Sénas.  
2019   
Nuit de la Roquette, Arles.
2018  
Vivienne Art Galerie, Paris. « Ici la Terre », Galerie 2.13pm, La Celle Saint Cloud. 
2016   OFI Asset Management, Paris.
2015   « Urban spirit », Espace des arts, Villennes sur seine
2014    « Road open to art trafic », Galerie La Mezzanine, Apt
2012-13   « Pour solde de tout compte », Musée d’Aix les bains et Musée des Beaux-Arts de Gaillac
2011   « Art is everywhere », Galerie 2.13 pm La Celle St Cloud
2010    « Les 10 Ans »  Artima, Paris. Accademia Libera Natura e Cultura, Querceto, Italie
2009   Palette plus blanche, influence pop et consécration définitive de Mickey pour une exposition collective à la Galerie Artima.
2008    « Voyages Immobiles » à la Galerie d’Haudrecy (Belgique), « West Coast » à la Galerie Artima (Paris). Mini rétrospective sur le paysage urbain à l’Espace 2.13 PM et un « Tutti Frutti » à l’Accademia di Querceto en Toscane.
2007    Expose à Mediterranee Antiques, Summerland, Californie et entame un travail sur Los Angeles. Renoue avec New York pour une exposition à Tribeca.
2006   Expose à la Galerie d’Haudrecy (Belgique), Artima (Paris) et continue son travail avec l’espace 2.13 PM. Ajoute Londres à sa collection de « Nocturnes Urbains ».
2005   Expositions personnelles à la galerie Artima, intitulée « Nocturnes » et à l’espace 2.13 PM, intitulée « Survols Urbains ». Travaille à des grands formats pour la galerie d’Haudrecy à Knokke-Zoute.
2004   Découvre le concept de la «Drunk Street Night». Noue des contacts avec la galerie d’Haudrecy Knokke-Zoute Belgique et expose ses Survols Nocturnes Urbains (SNU) à la galerie Artima à Paris et la galerie aux 3 Aches à Lyon. Travaille sur le thème  «Dazzling City » suite à son séjour à San Francisco. Reste en quête de la poésie du quotidien. 

Ici la terre

Étrange ce titre d’exposition pour un artiste qui n’a eu de cesse de peindre l’urbain, les intérieurs, les figures. Certes, il a parfois pris de la hauteur, notamment avec ses survols nocturnes de New York, Paris, Los Angeles, Berlin, Houston. On pouvait se douter qu’il aurait envie d’aller encore plus haut. Il y a 3 ans, j’écrivais à propos du travail de Claude-Max Lochu : « Nous basculons, nous perdons nos repères, nous nous laissons emporter par ce voyage dans l’atmosphère, nous nous abandonnons au-dessus des tours, en nous demandant si nous redescendrons un jour… » Prémonitoire sans doute, car aujourd’hui il a tout bonnement décollé dans l’espace. Pas uniquement par envie, mais surtout par besoin. Un besoin impérieux de montrer à quel point notre planète est belle, fragile, lumineuse ; un besoin de la défendre aussi, de la protéger, de prendre sa place dans les voix qui s’élèvent pour rappeler l’urgence de la préserver, d’arrêter les gaspillages destructeurs.

Claude-Max Lochu a poussé son idée jusqu’au bout en représentant la terre sur des objets destinés à la poubelle : skate board, valise cartonnée, CD ! La liste pourrait encore s’allonger et la série des planètes ne jamais s’arrêter. Car la Terre n’est jamais exactement la même. L’artiste joue à merveille avec le blanc lacté des masses nuageuses glissant sans entrave sur les océans. Les volutes se meuvent, les nuances colorées se multiplient dans des camaïeux d’ocre, de bleu, de gris. La répétition du thème sur plusieurs supports accentue la sensation de mouvement pour nous dire qu’elle est encore bien vivante et puissante.

Si la thématique planétaire occupe une partie importante de l’exposition, elle laisse aussi la place aux autres thèmes de prédilection de l’artiste. Les paysages ont été choisis en fonction de leur lien colorimétrique avec la vision de la planète depuis l’espace. Ainsi, les paysages d’hiver et plus particulièrement de neige créent un bel écho avec les œuvres représentant la Terre. Impossible aussi de se priver de quelques lieux mythiques – le Kino Babylon, l’Empire State, le quartier de Dumbo – ou de signes symboliques chers à l’artiste tels les panneaux de signalisation ou les citernes d’eau sur les toits de New York.

Riche, engagée, inspirante, la peinture de Claude-Max Lochu nous invite une nouvelle fois à prendre le temps de regarder notre monde, de près comme de loin.

LOCHU_Blue Planet 7_huile sur toile_20x20cm_2016
Claude-Max Lochu – Blue Planet n°7
huile sur toile – 20 x 20 cm
LOCHU_Blue Planet 6_huile sur toile_20x20cm_2016
Claude-Max Lochu – Blue Planet n°6
huile sur toile – 20 x 20 cm
LOCHU_Blue Babel Tower_huile sur toile_120x60cm_2016
Claude-Max Lochu – Blue Babel Tower
huile sur toile – 120 x 60 cm