MICHEL NOBLE
Né en 1952, France – Atelier Boulard – Expose en France et en Allemagne – Nombreuses pièces monumentales et création de mobilier.
EXPOSITIONS PERSONNELLES
• 2008 Galerie « Théâtre de Cachan »
• 2007 Espace IKOR, La frette sur Seine
• 2006 Galerie FAE, Boulogne Billancourt. Galerie 2.13 PM, La Celle Saint Cloud.
EXPOSITIONS COLLECTIVES
• 2023 « Petites correspondances » Galerie 2.13PM, La Celle St Cloud
• 2010 Biennale d’Art Contemporain de Cachan. Galerie Nicolas Plescoff, Paris => œuvres sur papier. Galerie 2.13 PM, La Celle Saint Cloud.
• 2009 Galerie Nicolas Plescoff, Paris.
• 2008 Parc « Aventure Land », Magny en Vexin. Galerie 2.13 PM, La Celle Saint Cloud.
• 2007 Galerie Nicolas Plescoff, Paris.
• 2005 Salon 109, Paris 12eme, biennale. Arts dans « Les jardins de Montagny en Vexin »
ACQUISITIONS Sculptures monumentales
• 2018 Bronze, Ville d’Ermont (95)
• 2017 Acier patiné et bois, Cachan (94). Portes monumentales acier patiné et peint, Paris (75)
• 2012 Acier patiné, Sarcelles (95)
• 2011 Acier peint, Baden (56)
• 2009 Acier patiné, Sarcelles (95)
Entre réel et imaginaire
La puissance onirique et poétique des sculptures de Michel NOBLE nous entraîne dans un monde imaginaire suscitant émotion, humour, interrogation et fascination. De l’acier martelé, contorsionné, dompté, patiné, jaillissent des animaux fantastiques, des personnages surprenants, des natures mortes revisitées. Quel étonnement de voir ce matériau si brut, si lourd, si noir se transformer en complice de l’élégance, du raffinement et de la subtilité.
Michel NOBLE soumet la matière à son extraordinaire imagination et à son sens aigu de l’observation. Parmi ses sources d’inspiration, scènes quotidiennes et mythologiques se mêlent pour donner naissance à des personnages mi-homme mi-bête dont les attitudes insolites surprennent. Un humour acerbe l’amène à réaliser des satires dignes des meilleurs caricaturistes du début du XIXe siècle. Parfois féroce, lorsqu’il fait le portrait d’un « Caniche Pourri » croisé dans la rue, il possède la délicatesse d’un Chardin dans ses natures mortes « Cerises sans compotier » et sais rendre hommage au génie de Delacroix dans sa figure emblématique de « Sardanapale ».
Toujours à la recherche de l’expression juste, il consacre des heures à certains détails, s’essaye à des changements de proportions, remodèle l’échancrure d’une courbe, apporte une touche de couleur, choisit un socle avec une infime précaution. Son atelier, véritable forge de vulcain, est une caverne de ferrailleur féru de littérature et de musique classique. Rien d’étonnant à ce que surgissent d’un tel lieu des créatures ni tout à fait réelles, ni complètement imaginaires, tour à tour émouvantes, drôles et parfaitement délirantes.